Tu découvres l’univers fascinant de l’ASMR et certains termes te semblent mystérieux ?
Je te l’accorde : des « triggers » aux fameux « tingles », en passant par les « whispers » et le « tapping », certains mots et expressions utilisées par les adeptes de ASMR peuvent parfois nous donner le tournis.
Que tu sois simple novice curieux ou amateur averti, ce lexique ASMR rassemble toutes les définitions essentielles pour t’aider à comprendre cette pratique sensorielle unique. On y va ?
Sommaire
ToggleLes 30 mots et expressions ASMR à connaître !
Les mots en « A »
On ne pouvait pas commencer ce lexique ASMR sans parler justement… du sigle ASMR lui-même.
Découvert en 2010 par Jennifer Allen, l’ASMR (acronyme de Autonomous Sensory Meridian Response) se caractérise par des sensations agréables de picotements au niveau du cuir chevelu, déclenchées par des stimuli sensoriels spécifiques.
Cette expérience sensorielle unique, aujourd’hui largement relayée sur les réseaux sociaux comme YouTube et TikTok, fascine des millions d’adeptes à travers le monde.
On parle d’attention personnelle lorsqu’un artiste ASMR s’adresse directement au spectateur derrière son écran.
Le plus souvent, il s’agit de vidéos « jeu de rôle » où le youtubeur incarne un personnage (réel ou fictif) accompagné d’une mise en scène adéquate. Il peut s’agir, par exemple, d’une séance virtuelle chez le coiffeur, dans un spa, chez le médecin, etc.
Les mots en « B »
Il s’agit d’un anglophone signifiant « brossage » en français. Ce terme fait référence aux sensations ASMR ressenties à la suite de sons de brossages de cheveux, par exemple.
Le passage d’un pinceau sur les bonnettes des micros, très courant dans l’ASMR, est également une forme de brushing.
Le souffle doux dans un microphone, appelé « blowing » par les artistes ASMR, fait partie des déclencheurs les plus appréciés de la communauté. Cette technique correspond à l’utilisation du souffle près des micros afin de faire naître des sensations agréables qui se propagent du cuir chevelu jusqu’à la nuque.
Les créateurs de contenu maîtrisent différentes variations de souffle : léger comme une brise, rythmé comme une respiration, ou encore alternant les deux oreilles pour un effet immersif optimal.
L’utilisation d’un casque audio permet de ressentir pleinement ces stimuli apaisants.
Le terme binaural correspond à un type d’enregistrement audio utilisé par les ASMRtistes. Il signifie « ayant trait aux deux oreilles ».
Cet effet est particulièrement apprécié dans les vidéos ASMR puisque les spectateurs peuvent deviner la direction d’origine des sons, ce qui permet bien souvent d’accroître la sensation de relaxation.
Les mots en « C »
Le crinkling fait partie des sensations agréables les plus recherchées dans le monde de l’ASMR. Cette technique consiste à froisser délicatement différentes matières comme du papier bulle, des emballages ou le plastique d’un produit neuf.
Les sons produits déclenchent une réponse autonome sensorielle particulièrement apaisante au niveau du crâne et du cuir chevelu. Les ASMRtistes exploitent souvent ce trigger dans leurs vidéos, notamment lors de séances de déballage ou d’unboxing.
Le terme « close-up » fait référence à une vidéo ASMR dans laquelle l’artiste parle au plus proche des microphones et/ou de la caméra.
Les mots en « D »
Le déclencheur, ou « trigger » en anglais, représente tout stimulus capable de provoquer une réponse sensorielle ASMR chez le spectateur.
Ces stimuli peuvent être auditifs comme les bruits de bouche ou les chuchotements, visuels à travers les effets de lumières, ou encore tactiles lors des vidéos de soins.
Depuis que Jennifer Allen a popularisé l’ASMR en 2010, les créateurs de contenu ont développé une multitude de déclencheurs personnalisés. Du simple tapotement d’objets du bout des doigts aux roleplay « médecin », chaque trigger vise à induire un état de relaxation unique.
Les mots en « E »
Dans l’ASMR, le « ear cleaning » consiste à simuler un nettoyage d’oreille en utilisant différents stimuli sonores et visuels pour déclencher des sensations agréables chez les spectateurs.
Le « ear to ear » est une technique ASMR qui consiste à utiliser des microphones spéciaux binauraux placés de chaque côté de l’écran (un à droite, un à gauche), reproduisant la position naturelle de nos oreilles.
Les chuchotements et bruits de bouche semblent alors se déplacer autour de votre tête, générant des sensations agréables au niveau du crâne. C’est ça, le ear to ear.
Les mots en « F »
Le « fast ASMR » désigne une technique où les déclencheurs sensoriels sont exécutés à un rythme rapide et dynamique.
Les créateurs enchaînent différents stimuli comme le passage d’un pinceau à maquillage sur le micro ou des tapotements accélérés, créant une expérience intense et immersive.
Le finger fluttering consiste en un mouvement rapide et délicat des doigts devant la caméra, créant une sensation visuelle apaisante.
Les mots en « H »
Le hand movement se caractérise par des gestes fluides et délicats réalisés devant la caméra, créant une expérience visuelle apaisante.
Cette forme particulière d’ASMR visuel s’inspire des types d’ASMR traditionnels comme le reiki ou la méditation guidée. Les créateurs de contenu dessinent des formes dans l’air, effectuent des mouvements circulaires ou ondulants, parfois accompagnés de légers bruissements de tissus ou de bijoux.
Les hand sounds représentent une catégorie spécifique de l’ASMR basée sur les sons produits par les mains. Ces bruits particuliers, comme le tapotement des doigts ou le frottement des paumes, créent des sensations agréables chez les auditeurs sensibles à ce type de stimuli.
Les mots en « I »
L’inaudible se caractérise par des chuchotements volontairement incompréhensibles. Les créateurs de contenu murmurent des phrases ou des mots à voix très basse, créant une atmosphère particulièrement relaxante.
Les mots en « L »
Les lid sounds représentent une catégorie particulière de sons ASMR créés par la manipulation de couvercles et de contenants.
Cette technique, appréciée par la communauté ASMR, produit des sensations agréables au niveau du crâne grâce aux bruits délicats d’ouverture et de fermeture.
Les mots en « M »
Dans l’univers ASMR, les mouth sounds créent une expérience sensorielle unique à travers des sons produits naturellement par la bouche.
Les ASMRtistes utilisent différentes techniques comme les claquements de langue, les bruits de mastication ou les sifflements légers pour déclencher des sensations relaxantes.
Les mots en « N »
Le « no talking », c’est un style de vidéos ASMR où seuls les sons et les bruits apaisants sont mis en avant. Pas de paroles ni de voix, juste des sons.
Les mots en « P »
Les vidéos de feuilletage de pages ou « page turning » captivent de nombreux spectateurs grâce aux sons délicats produits par le papier.
Un simple livre, magazine ou carnet devient source d’une expérience sensorielle unique lorsque les pages sont tournées avec douceur et précision.
Les mots en « R »
Le roleplay (« jeu de rôle » en français) transforme les vidéos ASMR en véritables mises en scène immersives. Les créateurs de contenu incarnent différents personnages, comme un professionnel de santé ou un esthéticien, pour simuler une consultation ou un soin personnalisé.
Cette approche théâtrale combine souvent plusieurs déclencheurs sensoriels : chuchotements apaisants, gestes précis et attention bienveillante.
Pratique ASMR appréciée, la technique de reading combine habilement plusieurs déclencheurs : le bruissement des pages tournées, la voix douce du lecteur et le rythme naturel de la narration.
Les séances de lecture peuvent durer quelques minutes ou s’étendre sur plusieurs heures, offrant une parenthèse relaxante idéale avant le sommeil.
Les mots en « S »
Popularisés sur les réseaux sociaux, les sticky fingers correspondent aux sons des doigts légèrement humidifiés qui adhèrent aux surfaces.
Cette technique, particulièrement appréciée dans la communauté ASMR, produit des sons caractéristiques rappelant de petites ventouses.
Squishy désigne ces jouets mous et malléables qui, une fois pressés, reprennent lentement leur forme initiale. Dans les vidéos ASMR, la manipulation de ces objets génère des sons doux et répétitifs.
Le soft spoken représente une technique vocale à mi-chemin entre le chuchotement et la voix normale. Les ASMRtistes adoptent ce ton doux et mesuré pour créer une ambiance chaleureuse, comme lors d’une conversation intime entre amis.
Grattez doucement une surface avec vos ongles : vous venez de découvrir le scratching, un déclencheur sensoriel qui fascine l’audience ASMR.
Les créateurs de contenu exploitent la richesse acoustique de différents matériaux – bois, carton, tissu – pour produire ces sons caractéristiques.
La précision du geste et la variété des textures génèrent une expérience auditive unique, comparable à un massage auditif relaxant.
Les mots en « T »
Parmi les termes essentiels de l’ASMR, le trigger occupe une place centrale. Ce mot anglais, signifiant « déclencheur », désigne tout stimulus capable de provoquer une réaction sensorielle apaisante chez le spectateur.
Les triggers peuvent prendre des formes très variées : sons de tapotements légers, chuchotements, mouvements de mains ou manipulations d’objets. Un simple bruissement de papier ou le froissement d’un emballage devient alors source de bien-être et de relaxation.
Les fameux tingles représentent la signature sensorielle de l’ASMR. Ces picotements agréables naissent souvent au sommet du crâne avant de se propager le long de la nuque et du dos, créant une vague de détente unique.
Ces sensations peuvent survenir spontanément dans la vie quotidienne, comme lors d’un massage du cuir chevelu chez le coiffeur. La magie des vidéos ASMR réside dans leur capacité à reproduire ces frissons apaisants grâce à des stimuli soigneusement choisis.
Tapoter délicatement du bout des doigts sur différentes surfaces : voilà l’essence même du tapping, une technique signature de l’univers ASMR.
Cette pratique sensorielle transforme chaque matériau – bois, verre, plastique – en véritable instrument de relaxation.
Les mots en « W »
Imaginez le doux bruissement de la pluie sur une fenêtre ou le murmure lointain des vagues : ces sons naturels constituent la base du white noise en ASMR.
Cette technique sonore particulière crée un fond acoustique constant, comparable à un voile protecteur contre les perturbations extérieures.
Les ASMRtistes ont souvent recours au white noise pour générer une bulle de calme propice à la détente. Du souffle léger d’un ventilateur aux crépitements d’un feu de cheminée, ces bruits blancs accompagnent souvent d’autres déclencheurs sensoriels pour amplifier leur potentiel relaxant.
Murmurer à l’oreille d’un proche ses secrets les plus intimes : voilà l’essence même du whispering, cette technique signature qui a fait naître la communauté ASMR sur YouTube.
Les créateurs maîtrisent l’art délicat du chuchotement, modulant leur souffle au plus près du microphone pour créer une atmosphère intime et rassurante.